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C’est que chacun est doté de la faculté de réflexion. D’accord, vous direz que la réflexion est une faculté qui ne pense pas toujours, tout comme la mémoire est une faculté qui oublie. Certes, la réflexion est un processus parfois mis en pause.
Malgré tout, en général, l’être humain réfléchit. Sa pensée fait un retour sur elle-même pour examiner de fond en comble une idée. L’humain retourne la situation comme une crêpe dans la poêle jusqu’à ce qu’elle soit bien dorée. Souvent, il regrette les décisions prises arbitrairement et impulsivement. Les émotions ne sont pas des ennemis. Par contre, elles peuvent camoufler l’option raisonnable.
Les décisions éthiques se prennent donc grâce à la réflexion. Ainsi, la prise de bonnes décisions est un processus qui prend du temps.
Et la réflexion incite à aller au-delà de ses émotions. Elle permet de peser tous les arguments pour en venir à une décision. Quand une décision est prise avec les émotions, le processus est inversé. On décide, puis on tente par tous les moyens de se justifier.
Dans les cas où vous faites face à un dilemme éthique, prenez votre temps pour bien évaluer la situation.
- Qui est impliqué?
- Quels sont les enjeux?
- Quels seront les impacts de votre décision sur chaque personne ou groupe concerné?
- Quelle solution est la meilleure… ou la moins pire?
En ce début d’année, pourquoi ne pas vous donner le défi de prendre le temps de prendre vos décisions? Appréciez votre hamster intérieur. Même s’il semble parfois travailler contre vous, il court essentiellement avec vous.
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